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La période Classique :
Wolfgang Amadeus Mozart
Mozart naît à Salzbourg le
27 janvier 1756. Il est le fils d’Anna Maria Pertl
et de Leopold Mozart, vice maître de chapelle, violoniste
et compositeur à la cour du prince-archevêque
de Salzbourg. Il reçoit très tôt l’éducation
d’un père qui lui apprend le clavecin et qui
s’étonne déjà des facilités
du petit Wolfgang à apprendre des pièces entières.
A cinq ans, l’enfant Mozart compose. Deux concerts,
donnés à Munich pour l’Électeur
de Bavière puis à Vienne devant l’Impératrice,
feront connaître un premier succès à
l'enfant..
Le père multiplie alors les voyages dans les capitales
musicales, et notamment à Londres et à Paris,
afin de faire connaître ce talent précoce.
En France, le jeune Mozart est invité à Versailles
où ses premières symphonies connaîtront
le succès. En Angleterre, il fait connaissance avec
la musique italienne et noue une véritable première
amitié avec Jean-Chrétien Bach.
A dix ans, l’enfant prodige est
de retour à Salzbourg, où l’on donnera
deux ans plus tard son opéra bouffe La finta semplice
et sa Messe K. 66. , pour se consacrer aux études
et à la composition. De cette époque datent
les premières sonates pour clavecin et violon (Mozart
n'a que sept ans), une symphonie en (1764) et un premier
opéra en (1768).
En 1781, Mozart a 25 ans il quitte Colloredo
la même année et part s’installer chez
les Weber. Il adapte des fugues de Jean-Sébastien
Bach, compose l’Enlèvement au Sérail
et sa symphonie n° 35 « Haffner ». Puis
il se lie avec Constance Weber, la sœur d’Aloysia,
avec qui il se marie le 4 août 1782. Cette union va
lui permettre de trouver un équilibre sentimental
qui lui permettra de puiser une énergie créatrice
nouvelle. Mozart connaît alors une période
faste et féconde. Les concerts se multiplient. Pour
l’occasion, Mozart a composé le premier de
ses six quatuors « dédiés à Haydn
»... Suivent la Messe en ut mineur (K. 427), la symphonie
n°36 « Linz » (Linz, 1783) et les concertos
pour clavier n°14 à n°18 en 1784. En cette
même année 1784, Mozart entre dans la franc-maçonnerie
et y retrouve Haydn qui deviendra alors un ami, pour la
vie. Le dernier des six quatuors « dédiés
à Haydn » est composé en 1785, ainsi
que les concertos pour clavier n°20 et n°21. En
mai 1786, c’est l’énorme succès
des Noces de Figaro, sur un livret de Lorenzo Da Ponte.
Mozart voyage à Prague en 1787 puis compose les quintettes
à cordes K. 515 et K. 516 (Vienne, 1787).
Mais le succès est de courte durée
car, en 1788, Don Giovanni échoue à Vienne
alors qu’il avait triomphé à Prague.
Les difficultés financières du ménage
s’accumulent inlassablement. C’est dans cette
période très difficile que Mozart écrit
ses trois dernières symphonies (n°39 à
41) dont on sait qu’elles compteront parmi ses plus
belles créations. Il est exténué par
tant de travail et de malheurs accumulés. Mais il
continue à écrire, et l’année
1791 verra la composition de deux de ses opéras parmi
les plus appréciés de nos jours, la Clémence
de Titus (Prague, 1791) et la Flûte enchantée
(Vienne, 1791). Une ultime et mystérieuse commande
lui vaudra de composer un dernier concerto pour clarinette
(Vienne, 1791) et son Requiem qu’il laissera inachevé.
Le compositeur décède en effet le 5 décembre
1791, sans avoir pu terminer sa Messe des morts, et dans
un dénuement total qui ne lui donnera pas droit à
un enterrement dans les règles de l’art. Ses
amis les plus fidèles auront quand même transporté
et accompagné sa dépouille jusqu’à
la fosse commune.
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Extrait musical |
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Wolfgang Amadeus Mozart : "Les
noces de Figaro" (4 min 13 sec) |