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La période Classique :
Ludwig van Beethoven
Ludwig van Beethoven est né en
1770 à Bonn. La musique berce l’enfance du
jeune Ludwig qui montre, dès l’âge de
cinq ans, des dispositions particulières à
cultiver cet art familial. Il reçoit alors une instruction
générale musicale.
Lors de son premier voyage à Vienne
1787, il rencontre Mozart. De retour à Bonn, il sera
protégé par le Comte Waldstein.
Quelques années plus tard Beethoven est envoyé
à Vienne ou il reçoit l’enseignement
des plus grands. Il reçoit quelques leçons
de Haydn qui devient son maître. Il s’établit
donc à Vienne où il vit chez le Prince Lichnowsky.
Beethoven dispense aussi quelques leçons de piano
aux filles von Brunswick. Il s’éprend alors
d’une des deux filles au point de vouloir l’épouser
et lui compose une sonate pour l’Immortelle Bien Aimée.
En 1802 les premiers problèmes
de surdité surviennent. De 1804 à 1810, sa
musique ne cesse de s'élever vers les sommets. De
cette période durant laquelle il fut toujours soutenu
par l'archiduc Rodolphe, ainsi que par le prince Lobkowitz,
datent ses oeuvres les plus célèbres : le
Concerto pour piano, violon et violoncelle opus 56 (1804)
; les Concertos pour piano n° 4 opus 58 (1806) et n°
5 opus 73 "l'Empereur" (1810) ; la Sonate "Appassionata"
opus 57 (1804) ; la Sonate, opus 81 "les Adieux",
(1809), les Cinquième et Sixième symphonies
(1808).
L’écriture du compositeur
se révèle dans les 32 sonates qu’il
compose entre 1802 et 1827. Il reprend la forme classique
que Haydn et Mozart ont portée à son plus
haut point de perfection. Il respecte dans un premier temps
le schéma de ses prédécesseurs en y
ajoutant cependant quelques libertés. La sonate op.10
n° 3 sera considérée comme révolutionnaire
car constituée d’une succession de thèmes
différents au lieu des deux couramment admis.
Il vit cependant un isolement complet
du à ses problèmes d’ouïe devenant
de plus en plus importants, sa musique devient du même
coup de plus en plus intérieure (Op. 90, 101, 106,
109, 110, 111). C’est une période de méditation,
l’écriture est plus riche, polyphonique et
plus difficile à écouter.
Les cinq dernières des 32 sonates pour piano, les
six derniers des 17 quatuors à cordes, la Symphonie
n° 9 opus 125 (1824), la Missa solemnis (1823) sont
des chefs d'oeuvre totalement novateurs. La Neuvième
Symphonie avec "choeurs" est donnée alors
que le Maître est devenu totalement sourd.
Début 1827, une pneumonie et une
cirrhose du foie s'ajoutent à la surdité,
et malgré ce délabrement physique, malgré
son incapacité à communiquer et son caractère
impossible, il est redevenu l'une des figures les plus illustres
à Vienne. Début mars 1827, son état
empire brutalement. Sa mort à Vienne, le 26 mars
1827, donne lieu à un deuil national le 29 du même
mois.
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Extrait musical |
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Ludwig van Beethoven: Hymne à
la joie" (1 min 21 sec) |